SAMEDI 1° MAI
Randonnée pédestre à LIMOUSIS
au profit de l’association
G.A.E.L - Gaël Adolescents Espoir Leucémie
Départ du parking de la grotte de Limousis à 8H
Participation : 6 €
2 circuits possibles à travers la garrigue :
1 circuit facile de 1 H 30 environ
1 circuit de 3 H environ pour marcheurs entraînés
Rendez-vous à midi au foyer de Limousis où un brin de muguet et un apéritif seront offerts à tous les participants
lundi 26 avril 2010
mercredi 21 avril 2010
Témoignage de Valérie, sœur de Eddy parti le 5 décembre 2009
Bonjour , je suis allée sur votre blog et j'ai pu voir votre témoignage concernant Gaël et je me suis reconnue dans vos paroles .
En février 2009, mon frère Eddy de 15ans a appris qu'il avait la leucémie alors que le docteur l'envoyait à l'hôpital pour une forte bronchite. On a tous été choqué par cette nouvelle ; mon petit frère, lui, a pleuré ; il pensait tout de suite à la mort , ce qui est normal , les médecins l'ont rassuré en lui disant qu'il était jeune et que la leucémie se guérissait mieux à son âge qu'à un âge plus avancé. Il a donc commencé des cures de chimio ; il en a fait deux de deux semaines puis il est sorti. On y croyait vraiment, on le rassurait souvent, on était tellement content quand il sortait, on se disait c'est bientôt fini on va sortir de ce cauchemar. Puis il y est retourné pour des chimio, depuis son entré en février à l'hôpital il n’était sorti que 3 fois . Il a commencé à perdre la vue de son oeil droit, et il l'a encore assez bien pris. Il me disait « si ce n'est que ça, ce n’est pas grave , moi je veux sortir ». Il nous demandait sans cesse quand on allait le voir à l'hôpital s'il allait mourir, alors, bien sûr, on lui disait que non pour le rassurer et parce qu'on y croyait. Puis en septembre le médecin chef qui s'occupait d'Eddy a voulu parler avec notre mère et ce jour là il lui a dit que pour Eddy il n'avait plus d'espoir ; sa maladie était déjà bien avancé à son arrivée et qu’ à ce stade de la maladie c'était incurable. On n'y croyait pas : non, pas lui, pas Eddy, lui, un garçon tellement gentil , tellement poli avec une grande ambition. A sa sortie, il voulait entrer dans une formation pour le foot ; il adorait ça. Depuis son hospitalisation, il nous disait toujours qu'il serait footballeur professionnel , il disait : tu verras, tu verras, vous ne me croyez pas hein ? mais vous verrez j'aurai plein d'argent, j'achèterai une maison à tout le monde je gâterai mes nièces, tout le monde » .C’était un garçon avec un grand coeur, un énorme coeur .
Début octobre les médecins nous disent qu'il ont trouvé un donneur de moelle osseuse, qu'il commençait la préparation à la greffe . Là, on ne comprenait plus rien, on nous disait auparavant qu'il n'y avait plus d'espoir et ensuite il entame une greffe ! Bon ben ! ça nous a redonné énormément d'espoir énormément. La greffe posée, son corps l'avait bien accepté, tout allait pour le mieux. Je me souviens même qu'un jour, j'étais dans sa chambre stérile le médecin est rentré pour prendre de ses nouvelles, il l'a vu en pleine forme, il lui a dit : » Eddy nous sommes vraiment satisfait, la greffe a bien réussi, tu as le moral à ce que je vois, tu sortiras avant les fêtes de Noël . Nous étions vraiment contentes ma sœur et moi à ce moment là, et Eddy n'en parlons pas ! Il se voyait déjà dehors, il commençait à faire des plans pour les fêtes : « le 24 je serai là Cela lui a redonné encore plus confiance, il était pressé que ça en finisse. Il nous disait : « Au nouvel an, on boira un verre à ma guérison. » Comme je vous le dis, il se voyait dehors sans plus de maladie, sans rien.
Puis son état a commencé à se dégrader et se dégrader de plus en plus chaque semaine. La dernière fois que je l'ai vu en vie, c'était un dimanche ; on venait souvent le dimanche et 2 fois dans la semaine. Ce jour là, il était vraiment mal, il avait le dos comme brûlé, tout violet, il tenait a peine debout, il était faible, pas bien du tout . Le mardi, ma mère est allée le voir, il était encore plus faible, il avait énormément de selles liquides, il se vidait quoi, il a même dit à ma mère ce jour là : « tu peut rentrer à la maison » alors qu'elle venait à peine d’arriver, il voulait dormir. Le lendemain, on a voulu aller le voir, dans la nuit on l’avait emmené en réanimation. On a appris qu'il était dans le coma et qu'il avait un rein qui ne fonctionnait plus. Quand je suis allée le voir le vendredi après midi , j'ai compris que c'était la fin. Je suis rentrée chez moi, je n'ai pas arrêté de pleurer toutes les larmes de mon corps , je me disais : « non, pas lui, non , non ! » Le soir, j'ai eu encore mon frère au téléphone. Nous avons pleuré ensemble, on était tellement triste pour lui. Puis dans la nuit à 1h30 précise, je reçois un coup de fil de ma mère qui m'annonçait qu’ Eddy était parti. C'était horrible à entendre , j'ai pris un taxi, je me suis rendu à l'hôpital. Avec mon frère et ma mère, nous sommes allés le voir une dernière fois . On ne l’a pas reconnu, il était tout enflé, tout violet et il avait des cloques sur tout le visage comme s'il était brûlé .Ils nous ont dit que ses globules blancs qui avaient combattu les nouveaux globules, ce qui a donné des mauvais globules acides GVH).
On était là à côté de lui, de son corps sans vie .
C'est vraiment injuste de mourir si jeune, la vie est vraiment injuste, lui qui ne demandait qu'à vivre j'ai trop la haine , je ne crois plus en rien. S’'il y avait un bon Dieu là- haut il ne laisserait pas mourir touts ces jeunes enfants ; Putain de maladie de merde ! Il nous a quitté le 5décembre 2009, mais j'ai toujours autant la rage, contre quoi ? contre cette vie , c'est quoi la vie????????????????????????
En février 2009, mon frère Eddy de 15ans a appris qu'il avait la leucémie alors que le docteur l'envoyait à l'hôpital pour une forte bronchite. On a tous été choqué par cette nouvelle ; mon petit frère, lui, a pleuré ; il pensait tout de suite à la mort , ce qui est normal , les médecins l'ont rassuré en lui disant qu'il était jeune et que la leucémie se guérissait mieux à son âge qu'à un âge plus avancé. Il a donc commencé des cures de chimio ; il en a fait deux de deux semaines puis il est sorti. On y croyait vraiment, on le rassurait souvent, on était tellement content quand il sortait, on se disait c'est bientôt fini on va sortir de ce cauchemar. Puis il y est retourné pour des chimio, depuis son entré en février à l'hôpital il n’était sorti que 3 fois . Il a commencé à perdre la vue de son oeil droit, et il l'a encore assez bien pris. Il me disait « si ce n'est que ça, ce n’est pas grave , moi je veux sortir ». Il nous demandait sans cesse quand on allait le voir à l'hôpital s'il allait mourir, alors, bien sûr, on lui disait que non pour le rassurer et parce qu'on y croyait. Puis en septembre le médecin chef qui s'occupait d'Eddy a voulu parler avec notre mère et ce jour là il lui a dit que pour Eddy il n'avait plus d'espoir ; sa maladie était déjà bien avancé à son arrivée et qu’ à ce stade de la maladie c'était incurable. On n'y croyait pas : non, pas lui, pas Eddy, lui, un garçon tellement gentil , tellement poli avec une grande ambition. A sa sortie, il voulait entrer dans une formation pour le foot ; il adorait ça. Depuis son hospitalisation, il nous disait toujours qu'il serait footballeur professionnel , il disait : tu verras, tu verras, vous ne me croyez pas hein ? mais vous verrez j'aurai plein d'argent, j'achèterai une maison à tout le monde je gâterai mes nièces, tout le monde » .C’était un garçon avec un grand coeur, un énorme coeur .
Début octobre les médecins nous disent qu'il ont trouvé un donneur de moelle osseuse, qu'il commençait la préparation à la greffe . Là, on ne comprenait plus rien, on nous disait auparavant qu'il n'y avait plus d'espoir et ensuite il entame une greffe ! Bon ben ! ça nous a redonné énormément d'espoir énormément. La greffe posée, son corps l'avait bien accepté, tout allait pour le mieux. Je me souviens même qu'un jour, j'étais dans sa chambre stérile le médecin est rentré pour prendre de ses nouvelles, il l'a vu en pleine forme, il lui a dit : » Eddy nous sommes vraiment satisfait, la greffe a bien réussi, tu as le moral à ce que je vois, tu sortiras avant les fêtes de Noël . Nous étions vraiment contentes ma sœur et moi à ce moment là, et Eddy n'en parlons pas ! Il se voyait déjà dehors, il commençait à faire des plans pour les fêtes : « le 24 je serai là Cela lui a redonné encore plus confiance, il était pressé que ça en finisse. Il nous disait : « Au nouvel an, on boira un verre à ma guérison. » Comme je vous le dis, il se voyait dehors sans plus de maladie, sans rien.
Puis son état a commencé à se dégrader et se dégrader de plus en plus chaque semaine. La dernière fois que je l'ai vu en vie, c'était un dimanche ; on venait souvent le dimanche et 2 fois dans la semaine. Ce jour là, il était vraiment mal, il avait le dos comme brûlé, tout violet, il tenait a peine debout, il était faible, pas bien du tout . Le mardi, ma mère est allée le voir, il était encore plus faible, il avait énormément de selles liquides, il se vidait quoi, il a même dit à ma mère ce jour là : « tu peut rentrer à la maison » alors qu'elle venait à peine d’arriver, il voulait dormir. Le lendemain, on a voulu aller le voir, dans la nuit on l’avait emmené en réanimation. On a appris qu'il était dans le coma et qu'il avait un rein qui ne fonctionnait plus. Quand je suis allée le voir le vendredi après midi , j'ai compris que c'était la fin. Je suis rentrée chez moi, je n'ai pas arrêté de pleurer toutes les larmes de mon corps , je me disais : « non, pas lui, non , non ! » Le soir, j'ai eu encore mon frère au téléphone. Nous avons pleuré ensemble, on était tellement triste pour lui. Puis dans la nuit à 1h30 précise, je reçois un coup de fil de ma mère qui m'annonçait qu’ Eddy était parti. C'était horrible à entendre , j'ai pris un taxi, je me suis rendu à l'hôpital. Avec mon frère et ma mère, nous sommes allés le voir une dernière fois . On ne l’a pas reconnu, il était tout enflé, tout violet et il avait des cloques sur tout le visage comme s'il était brûlé .Ils nous ont dit que ses globules blancs qui avaient combattu les nouveaux globules, ce qui a donné des mauvais globules acides GVH).
On était là à côté de lui, de son corps sans vie .
C'est vraiment injuste de mourir si jeune, la vie est vraiment injuste, lui qui ne demandait qu'à vivre j'ai trop la haine , je ne crois plus en rien. S’'il y avait un bon Dieu là- haut il ne laisserait pas mourir touts ces jeunes enfants ; Putain de maladie de merde ! Il nous a quitté le 5décembre 2009, mais j'ai toujours autant la rage, contre quoi ? contre cette vie , c'est quoi la vie????????????????????????
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